Devenir végane végétarien végétalien

 

Pourquoi devenir végane vegétarien ou végétalien ?

Devenir végane

Mieux vaut éviter la malbouffe !

Le végétalisme se répand tranquillement, mais avec une force constante. Peut-être avez-vous envie de devenir végane ou végétarien ? Aux États-Unis par exemple, les végétaliens sont déjà 2,5 % de la population, ce qui représente déjà 6 ou 7 millions de personnes, donc beaucoup plus en y ajoutant les végétariens. C’est une niche intéressante pour les maraîchers, les artisans boulangers bio, et les circuits de distribution d’aliments véganes. En France et dans le reste de l’Europe, on assiste au même phénomène. De plus en plus de gens constatent que les produits industriels sont pollués. Les études scientifiques sur les méfaits de l’alimentation industrielle se multiplient. Et le cabinet des allergologues ne désemplit pas. A défaut de devenir végane, chose contraignante, privilégier un régime sans gluten peut déjà être une première étape vers la nourriture saine.

Chaque produit, pris individuellement, n’est pas nécessairement toxique. Mais l’accumulation d’additifs chimiques peut faire courir à un risque pour la santé, notamment en déclenchant des allergies, ou des allergies croisées. Les produits chimiques, ajoutés à la pollution atmosphérique, peuvent affaiblir l’organisme, qui devient un terrain sensible aux allergènes. Dans les cas les plus graves, il y a un risque de choc anaphylactique : le corps étant sensible à un allergène particulier, le simple fait de manger peut entraîner la mort.

À la suite d’une prise de conscience individuelle, la transition vers le végétarisme, le végétalisme (véganisme) se fait progressivement. Il est bien fini le temps où les végétariens étaient considérés comme des gens bizarres, des extra-terrestres anémiés et rigoristes. Aujourd’hui, le végétarisme et le végétalisme sont plutôt tendance, associés au plaisir de vivre, à la bonne santé et à la pleine forme.

Les personnes qui suivent un régime alimentaire ordinaire regardent avec envie les végétariens, un peu comme les fumeurs envient les non-fumeurs, qui ne sont pas esclaves de la nicotine.
Peut-on parler d’intoxication ou de dépendance envers certains aliments ? Oui, quand on voit que certains ne peuvent pas se passer de hamburgers, de croquettes de poulet panné, ou de sodas. En fait, ils sont dépendants, alors qu’ils pourraient très bien s’en libérer par étapes.

Vous souhaitez devenir végan et profiter des bénéfices sur votre santé? D’autres ont suivi ce chemin, avec succès. Les anciens carnivores ou les anciens demi-végétariens, une fois devenus végétaliens, retournent rarement en arrière. Ils ont découvert tellement d’avantages dans leur nouveau régime alimentaire qu’ils n’éprouvent aucune nostalgie.

Précisons que le mot vegan, en anglais, se traduit par végane, ou végétalien. La différence entre végétarisme et végétalisme : les végétariens peuvent manger du poisson et des œufs, alors que les végétaliens excluent tout produit d’origine animale. D’après certains, les “vrais” végétariens sont en fait les végétaliens, ou véganes.

Certaines personnes deviennent véganes du jour au lendemain, le plus souvent après un choc émotionnel, par exemple avoir vu les horreurs de l’élevage industriel des animaux.
D’autres passent par une phase de demi-végétarisme ou par une phase de végétarisme. Cette phase de demi-végétarisme facilite aussi la désintoxication progressive de leur organisme.

Devenir végétarien ou vegan pour préserver et améliorer sa santé.

Les avantages du végétarisme pour la santé sont nombreux : se sentir plus jeune et en meilleure forme, mieux digérer, réduire les risques cardio-vasculaires ou de cancer. Le régime végétarien ou végétalien contient toutes les protéines, les vitamines, le calcium, le fer et les autres nutriments dont le corps a besoin. Un végétarien ne souffre d’aucune carence. Il suffit de veiller à varier son alimentation. Un régime végan peut en plus tout a fait s’associer avec des gâteaux!

Les fruits, légumes, et légumineuses sont riches en fibres, en minéraux, en vitamines, en antioxydants, et en revanche pauvres en graisses.

Beaucoup d’aliments industriels sont suspectés d’être cancérigènes. Ces produits transformés et traités peuvent augmenter les problèmes cardio-vasculaires, le cholestérol, la tension, les allergies, ou l’anémie. Le végétarisme est également bénéfique pour votre santé.

Devenir végane végétarien végétalien pour les droits des animaux.

La souffrance causée par l’élevage industriel est considérable. À cela s’ajoute la souffrance des animaux utilisés pour les tests en laboratoire. C’est pour cette raison que les véganes (végétaliens) n’utilisent pas de produits provenant d’animaux, ni des cosmétiques ou de produits de beauté testés sur les animaux.

Les bébés des animaux sont séparés de leur mère. La mère n’est qu’une reproductrice. Quand la vache ne produit plus assez de lait, elle est sacrifiée. Les poussins mâles sont tués dès leur naissance, comme la plupart des veaux mâles. Les animaux d’élevage ne peuvent pas élever leur petit ou une famille. Ils ne peuvent pas jouer, ils ne connaissent jamais la pluie, ni le vent, ni le soleil. Ils ne meurent jamais de vieillesse. Triste destin. Nous vous invitons en outre a lire nos 2 articles sur les différents labels existants: Végane, Bio.. les labels, une assurance alimentaire et Labels sans gluten, vegan, bio – valse et étiquettes

Ils sont nourris mécaniquement de produits destinés à leur faire prendre du poids le plus rapidement possible. Lors de la crise de la vache folle, on s’est aperçu que les industriels de l’alimentation animale achetaient des os de bovins en Inde. Ces os étaient parfois mélangés à des ossements humains. Dans la religion hindoue, les corps sont brûlés, parfois imparfaitement. La cupidité humaine étant ce qu’elle est, certains ont pu être tentés d’augmenter le volume d’exportation. Mais n’est-ce pas aberrant de donner des farines animales ou de la poudre d’os à des animaux végétariens depuis la nuit des temps ? Et n’est-il horrible qu’on puisse manger de la viande de vache ayant consommé des ossements humains ? Une vache a quatre estomacs. Elle rumine longuement, pour transformer de l’herbe en muscles. Son estomac peut-il complètement digérer autre chose que de l’herbe et du fourrage ?

On est très loin de la ferme traditionnelle, avec des poules cherchant des vers dans le fumier, des vaches broutant dans un pré, et des porcs s’ébattant dans une mare. On pouvait chasser un lièvre ou un faisan, ou pêcher un poisson dans la rivière, sans menacer l’équilibre écologique.

Aujourd’hui la pisciculture utilise également des farines pour nourrir les poissons. Comment des animaux, qui ne sont pas nourris de manière naturelle, peuvent-ils nous apporter des nutriments sains et authentiques pour notre santé ?

La rationalité économique, et l’indifférence à la souffrance animale, incitent à considérer les animaux comme des produits, quasiment des objets. Leur existence se résume à leur poids et à la quantité de viande, de lait ou d’œufs qu’ils peuvent fournir. Rien ne se perd. La peau, les arêtes, la tête, les os ou les arêtes, les abats et les viscères sont “valorisés” ; c’est-à-dire qu’ils serviront pour la consommation animale et humaine.

La grosse majorité des œufs qu’on trouve dans les plats préparés et la nourriture industrielle proviennent d’animaux vivant dans des batteries, les poules pondeuses. Et beaucoup de poissons sont issus de la pisciculture, quasiment industrielle aussi. Quand on voit comment les saumons sont élevés, dans des étangs surpeuplés, bourrés de médicaments, on peut considérer que le fameux saumon fumé du Grand Nord est plus un argument commercial qu’une réalité.

Bien sûr, l’argument moral ne suffit pas toujours à se convaincre qu’il faut devenir végétarien. On peut répondre que les animaux sont élevés pour ça, et que de toute façon on ferait mieux de s’occuper d’abord des humains. C’est vrai, mais l’un n’empêche pas l’autre. Et si justement, le végétalisme luttait efficacement contre la faim dans le monde ? Ces immenses surfaces destinées à nourrir des animaux condamnés à une mort rapide, ne sont-elles pas en partie responsables de la faim dans le monde ? Le soja et le maïs, gourmands en eau, remplacent les forêts, mais aussi les cultures maraîchères et l’élevage traditionnel. Et ces immenses surfaces vont nourrir des animaux en batterie. À leur tour, ces animaux n’ont pour perspective que de finir dans des croquettes et des hamburgers emballés dans des emballages très polluants, ou devenir des sous-produits d’autres produits, également source de pollution.

On peut donc dire que l’industrie alimentaire de notre époque est source de souffrance et de pollution, à chaque étape de son développement, depuis les graines hybrides ou génétiquement modifiées (OGM), l’épandage de produits chimiques et d’engrais, en passant par le transport de ces céréales, puis par les rejets des batteries d’élevage industriel, pour finir par la pollution individuelle que cela génère.

Le poulet aux hormones, le poulet à la dioxine, et la crise de la vache folle montrent que les consommateurs sont parfois des cobayes involontaires. Ils paient économiquement en achetant ces aliments, ils paient écologiquement par la pollution, ils paient en prenant des risques pour leur santé et celle de leurs enfants.

Devenir végétarien ou végétalien, c’est le moyen le plus rapide de réduire la reproduction massive d’animaux qui mèneront une vie misérable.

Si pour vous, c’est encore inimaginable de devenir végétarien pour le droit des animaux, vous pourriez envisager un régime à moitié végétarien, ou presque végétarien.

La disparition des animaux sauvages ou semi-libres et l’imaginaire des enfants.

Tout le monde a entendu parler des écoliers, qui, quand on leur demande de dessiner un poisson, dessinent un bâtonnet. Ils n’ont jamais mangé de poisson, mais des mélanges bourrés de farines et de graisse. Combien d’enfants des villes n’ont jamais vu un cheval, un taureau ou un bœuf dans un pâturage ?

De très nombreux contes et fables de La Fontaine, de Perrault, de Grimm ou d’Andersen ont pour personnages principaux des animaux. Comment est-il possible de projeter des sentiments sur des animaux emprisonnés dans des espaces minuscules ? Et quel sera l’impact sur l’imaginaire des prochaines générations ?

Il suffit d’amener les enfants visiter une ferme traditionnelle pour les voir rayonner de joie et d’enthousiasme. Les enfants sont naturellement amis des animaux. Mais quelle amitié pourrait les lier avec des animaux détenus dans des conditions effroyables ?

Préserver la vie sauvage et des animaux libres, c’est aussi une bonne raison de devenir végétarien ou végétalien.

Devenir végétarien ou végétalien pour préserver l’environnement.

L’élevage industriel est une industrie extrêmement polluante. Ce mode d’exploitation exige une grande consommation d’énergie, et l’importation d’alimentation venant de pays lointains, également source de pollution. Chaque fois que nous mangeons de la viande de batterie, nous sommes en partie responsables de la dégradation des océans, du gaspillage et de la pollution de l’eau, de la déforestation et même de la faim dans le monde. Or la destruction de notre planète, au profit de quelques multinationales, n’est pas une fatalité.

La pollution dépasse largement le problème des gaz à effet de serre. Des milliards de vaches, poules, porcs, canards, oies, et lapins produisent d’énormes quantités de déchets, à tous les stades de leur existence, puis de leur transformation. Les chèvres participent aussi à la désertification, en mangeant les jeunes pousses.

Devenir végétarien, c’est économiser des millions d’hectares de terres, préserver et restaurer l’environnement. Des forêts entières sont coupées pour laisser place à des mono-cultures. L’habitat des animaux est détruit, et le sol s’épuise rapidement. Où vivent les insectes et les oiseaux, quand il n’y a plus d’arbres ? Les rivières finissent par être polluées par les rejets chimiques et les déjections animales. Et ces pollutions se retrouvent dans l’océan, aggravant les problèmes déjà gravissimes.

Devenir végétarien ou végétalien, c’est un moyen très efficace de lutter contre la pollution et le changement climatique.

Devenir végétarien ou végane pour les droits des paysans du tiers-monde.

De grandes entreprises expulsent des paysans et installent de grandes surfaces de production. Après une déforestation massive qui détruit l’écosystème local, elles pratiquent une agriculture intensive à base d’engrais chimiques. Cela fournit très peu d’emplois locaux, mais en revanche les dommages écologiques sont considérables, et souvent irréversibles. L’eau, déjà insuffisante une partie de l’année, est captée par ces cultures. Les pesticides et autres traitements chimiques nuisent à la flore et à la faune locale. La disparition des insectes compromet gravement la pollinisation, ce qui augmente l’insécurité alimentaire.

Il existe également une grande disproportion dans les droits des parties en présence : d’un côté des paysans plus ou moins analphabètes, qu’on peut manipuler ou que la misère contraint à vendre leurs terres. Et de l’autre, des multinationales ayant les moyens d’engager des avocats et des juristes pour interpréter tous les textes d’une manière qui leur soit favorable.
Les paysans privés de terre vont grossir les bidonvilles et ne trouvent plus de quoi se nourrir.

Devenir végétarien ou végane c’est donc une bonne façon de préserver les droits des paysans du tiers-monde.

Devenir végétarien ou végane pour un mode de vie différent.

Devenir végétarien ou végétalien, ce n’est pas seulement une question d’alimentation. C’est un mode de vie, qui vise à bannir les produits pollués, et les produits contenant des allergènes. Un végétarien se soucie du mode de production des produits qu’il achète, et privilégie les produits issus du commerce équitable. La plupart du temps, un végétarien ou un végétalien est plus plus porté à économiser l’eau et l’électricité. Il choisira des appareils électriques à basse consommation, et favorise le solaire. Il évite ou bannit le micro-ondes. En hiver, plutôt que de monter le chauffage d’un ou deux degrés, pourquoi ne pas simplement enfiler un pull ou une robe de chambre ?

Le plus souvent, les végétaliens ne portent plus de vêtements en cuir. Pourquoi ? Ils ont appris comment ce cuir était traité et tanné, dans des conditions de travail souvent dangereuses à cause des produits chimiques utilisés. Sans oublier le travail des enfants, bien plus fréquent dans la réalité que dans les déclarations officielles des autorités locales.

Devenir végétarien ou végétalien, c’est participer à construire un monde durable, et à assurer un avenir plus lumineux à notre planète et à nos descendants.

Et si c’est pour l’instant impensable de devenir végétarien, nous pouvons favoriser les productions saines et traditionnelles. Un repas ou un gâteau fait par quelqu’un aura toujours meilleur goût qu’un repas ou un gâteau fabriqué par une machine…

Greenberry Team

“Greenberry.fr est une pâtisserie artisanale en ligne. Nos spécialités : les gâteaux sans allergènes, sans gluten, sans lactose, et sans œufs. Nous proposons également des pâtisseries bio, véganes, halal et casher.”

 

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